Les mises en pages adoptées
Il est tant désormais de dresser un aperçu de lagencement matériel des deux ouvrages : ce second volet de notre analyse éditoriale est très concret, ne sattachant quaux attributs techniques des maquettes réalisées et non plus au rapport fond / forme, récit / interprétation. Il s'agit donc de quantifier le travail du graphiste, ce qui résulte directement des commentaires élaborés précédemment (voir sous-section Le rapport des images au récit). Nous verrons dans un premier temps quelles sont les particularités de la composition de l'édition 1000 Soleils, puis celles de la composition de l'édition « la Pléiade ».
L'empagement 1 et les blancs
En ce qui concerne tout d'abord l'empagement de cette édition, il a pour dimensions une largeur de 90 mm et une hauteur de 150 mm. Notons que la justification du texte courant tient compte de toute la largeur de l'empagement (il n'y a pas de retraits). Les marges de chaque page sont de 23 mm pour le blanc de tête 2, 31 mm pour le blanc de pied 3, 17 mm pour le blanc de grand-fond 4 et 13 mm pour le blanc de couture (ou de petit-fond) 5. Il n'y a pas de titres courants 6 et le folio est situé dans le blanc de pied, justifié à l'extérieur suivant la justification de l'empagement (c'est-à-dire en fer-à-droite en page de droite et en fer-à-gauche en page de gauche).
Puisque les dimensions d'une page sont de 204 x 120 mm, la justification du texte occupe donc les trois quarts de la largeur de la page, ce qui se rapporte à un empagement de type « courant » - contrairement aux empagements de type « demi-luxe » et « de luxe » dans lesquels la justification occupe respectivement les deux tiers et les cinq huitièmes de la largeur de page -. Notons encore que chaque paragraphe est commencé par un alinéa de un cadratin (soit la largeur d'un « M »), ce qui permet une bonne segmentation des différentes sous-parties du conte, ce qui facilite la lecture.
Le texte de cette édition 1000 Soleils utilise des caractères assez communs, proches de la célèbre police « Times » 7, de la famille des Elzévirs selon la classification de Thibeaudau (1921) - empattement triangulaire -. Il semble que cette police soit utilisée en corps 11, avec un interlignage de 1 point. Ce choix crée des lignes assez espacées les unes des autres, ce qui facilite la lecture compte-tenu de la petite justification du texte associée à la taille des caractères.
Il s'agit d'observer ici les différentes compositions utilisées au sein de l'ouvrage.
Les pages de garde : une image
à bords perdus
Comme nous l'avons déjà signalé lors de l'analyse du rapport image-texte,
le livre annonce son caractère imagé dès les pages de garde avec un agrandissement
de la scène où figurent le Roi, le bourreau et la Reine discutant pour savoir
comment couper la tête du Chat. Cette façon de présenter l'image permet de
ne concentrer l'attention du lecteur que sur elle, et en affirmant ainsi son
omniprésence de donner à cette image une grande importance. C'est le cas ici,
puisque l'illustration semble avoir pour fonction d'introduire le lecteur
dans un monde imagé.
Les images de début de chapitre
Presque chaque début de chapitre est construit visuellement de la même manière
: une image, l'énoncé « Chapitre
» centré et suivi du numéro du chapitre,
le titre du chapitre en capitales et également centré, puis le texte. Cette
disposition de l'image et du texte rappellent par exemple les images d'Épinal,
dans lesquels le texte est inscrit sous l'image afin de l'expliquer. Cette
comparaison est encore plus nette lorsque l'image est entourée d'un cadre.
C'est par exemple le cas page 41, première page du chapitre 3, où l'image
nous montre la Souris qui tient conseil avec Alice et les animaux : ici la
scène s'apprête à être expliquée durant tout le premier passage du chapitre.
C'est ce que le lecteur attend, ce qui lui permet d'avoir des repères et ce
qui lui facilite la lecture.
Le Chat
de Chester
Comme nous l'avons vu dans la sous-section concernant le rapport image-texte,
les deux représentations du Chat de Chester sont également remarquables puisque
les deux figures sont situées exactement au même endroit dans les deux pages
impaires successives. Ce positionnement permet au lecteur d'avoir l'illusion
de voir le Chat disparaître lorsqu'il tourne la page. Pour réaliser cet effet,
la première des deux pages a semble-t-il due être sectionnée, car sous le
Chat perché sur sa branche doit normalement figurer Alice en train de le regarder
8. Or nous l'avons vu,
cette seconde moitié de l'image est utilisée dans le même livre au chapitre
3 et de façon à donner l'impression qu'Alice regarde le texte. Il y a donc
là une véritable transformation par l'éditeur du travail de l'artiste 9.
L'habillage des images
Nous constatons également que les images ne sont jamais habillées par le texte
à droite ou à gauche. Même à la page 45, où l'illustration d'Alice occupe
environ un tiers de la justification, le texte est limité au dessus de l'illustration
et ne cherche pas à remplir l'espace situé à droite de celle-ci. À mon sens,
ce choix est relatif à la faible longueur de la justification, ainsi qu'à
l'aspect graphique de la page qu'un espace blanc peut équilibrer.
Utilisation de l'italique
Le genre italique est utilisé pour les caractères employés lors de la composition
des textes de présentation du livre, de note au lecteur, ainsi que pour les
poèmes et chansons, nombreux dans le conte d'Alice au pays des merveilles.
L'italique est aussi utilisé pour la composition des achevé d'imprimer, dépôt
légal et copyright.
Le discours de la Souris
Un des éléments les plus intéressants du texte du point de vue de sa composition
est sans doute le discours de la Souris, dont la disposition est très variable
suivant les éditions. Il s'agit en effet d'un Calligramme remplissant trois
fonctions inhérentes : contenir l'histoire de la Souris, faire ressentir au
lecteur l'ennui qu'elle occasionne et représenter une queue de souris. La
solution adoptée ici, qui est aussi la plus couramment utilisée, consiste
à réduire au fur et à mesure de l'histoire le corps des caractères, ce qui
d'une part fatigue le lecteur (et l'ennuie), et d'autre part réduit matériellement
le texte qui, imprimé en « zigzag », prend la forme d'une queue de souris.
En ce qui concerne la conception technique, d'un point de vue éditorial, de l'ensemble de l'ouvrage, nous pouvons produire deux types de commentaires, le premier sur la situation des illustrations par rapport aux passages illustrés, et le second sur la proportion des images à travers différents calculs statistiques.
Tout d'abord, il est intéressant de remarquer que les images utilisées dans cette édition ne sont pas toujours en rapport direct avec le texte qu'elles accompagnent. C'est d'ailleurs le cas dès le début du livre avec l'illustration hors-texte du procès du voleur de tartes situé en vis-à-vis de la note au lecteur, se rapportant en fait à la fin du récit. Cette disposition permet selon moi de stimuler la lecture en montrant au lecteur une simple image des dernières pages du livre : afin d'en saisir le sens, il doit lire le conte. Par ailleurs, nous l'avons vu, les débuts de chapitres sont souvent précédés d'une illustration ne se rapportant presque jamais précisément au texte contenu dans la page. Il s'agit plutôt d'une image annonçant le contenu du premier passage du chapitre. Enfin, nous pouvons noter que lorsque le texte illustré se situe en page paire (sur la gauche), l'image s'y rapportant est souvent placée en page impaire (en Belle Page). Cette disposition est sensée permettre une visualisation plus souple, d'un simple coup d'il vers la droite, de l'image par rapport à son texte.
En ce qui concerne maintenant le rapport statistique des images dans ce livre, nous décomptons, au sein du récit, 40 pages avec illustrations contre 109 pages ne comportant que du texte : nous pouvons donc calculer, sur la base des 153 pages du récit 10, qu'environ 26 % des pages du conte sont illustrées. Nous constatons donc une nette prédominance du texte dans ce livre, ce qui rejoint la définition donnée lors de la présentation de sa collection : « un fonds de classiques littéraires, ( ) ouvrages de référence ( ) dans l'enseignement secondaire ». Le récit ne comporte par ailleurs aucune illustration hors-texte (la seule image hors-texte étant celle située en vis-à-vis de la note au lecteur) : chaque image a donc été placée directement dans le texte, ce qui renforce l'idée précédente qui consiste à penser que l'ouvrage est à dominante littéraire, l'image n'intervenant que dans la lecture et ne captant jamais toute l'attention du lecteur. Enfin, signalons qu'une seule page du livre comporte plus d'une illustration : il s'agit d'une des pages relatives au poème « Vous êtes vieux, père William », et c'est là selon moi une exception justifiée puisque les deux illustrations reproduites doivent se suivre. Cela me permet de préciser que l'intervention graphique réalisée sur ce poème semble d'importance équivalente à celle du texte.
L'empagement de cette édition a pour dimensions 81 mm de largeur, ce qui correspond à la justification du texte, et une hauteur de 145 mm. Il semble que ces mesures soient les mêmes pour tous les ouvrages de la collection. En ce qui concerne les marges de chaque page, elles sont de 14 mm pour le blanc de tête, 10 mm pour le blanc de pied, 11 mm pour le blanc de grand-fond et 11 mm pour le blanc de couture. Les titres courants sont situés dans le blanc de tête, centrés, et sont : en page de gauche : « Les Aventures d'Alice au pays des merveilles » ; en page de droite : « Appendice. Les Aventures d'Alice sous terre ». Notons que ces titres courants sont composés en italique. Les folios sont également situés dans le blanc de tête, justifiés suivant le bord extérieur de l'empagement (comme pour l'édition 1000 Soleils, en fer-à-gauche en page de gauche et en fer-à-droite en page de droite). Par ailleurs, les dimensions d'une page étant de 169 x 103 mm, nous pouvons établir que la justification du texte occupe 78,6 %, soit près de quatre cinquièmes de la largeur de page. La surface occupée par l'empagement sur la page est donc supérieure à celle d'un empagement de type « courant » : l'étroitesse des blancs est donc susceptible de gêner la lecture en n'isolant pas suffisamment la surface écrite de l'environnement extérieur. Notons néanmoins que chaque paragraphe débute avec un alinéa d'un cadratin, ce qui, comme dans l'édition 1000 Soleils, segmente convenablement le récit et facilite la lecture.
La police utilisée lors de la composition du texte de cette édition « la Pléiade » est très particulière. Elle appartient à la famille des Elzévirs, proche de la police « Garamond » et se distingue par l'utilisation de ligatures 11 rappelant en quelque sorte l'écriture calligraphique. Le corps de cette police environne les 8 points, sans interlignage. Les lignes sont donc espacées normalement, ce que la largeur de la justification mise en corrélation avec la petite taille des caractères permet : la lecture est donc très aisée.
Nous allons observer maintenant quels sont les procédés de mise en pages utilisés à l'intérieur des différentes parties de ce livre.
Les débuts de chapitres
En ce qui concerne les quatre chapitres de ce texte, ils commencent tous de
la même façon : nous trouvons d'abord l'énoncé du chapitre centré et en capitales
(par exemple, « CHAPITRE PREMIER »), puis une illustration placée en fer-à-gauche,
à la manière d'une lettrine et habillée par le texte à sa droite. Nous pouvons
préciser deux choses : d'une part que les différents dessins utilisés pour
ces débuts de chapitres ont sans doute été réduits lors de leur positionnement
sur la page, et d'autre part que l'habillage de l'illustration est ici possible
du fait des faibles proportions de l'image et du petit corps des caractères.
En outre, signalons que l'espace qui sépare l'image du texte sous l'illustration
est deux fois plus grand qu'à droite de l'illustration : il me semble que
cet écart nuit esthétiquement à la composition, et tacitement gêne la lecture
du texte.
L'habillage des illustrations
La plupart des images insérées dans cette édition, à l'instar de celles utilisées
en début de chapitres, forment des blocs-image rectangulaires non-encadrés,
dont les côtés mesurent de 30 à 45 mm environ. Ces blocs, au nombre de 21,
sont toujours situés soit en fer-à-gauche, soit en fer-à-droite, ce que leurs
petites dimensions, alliées au corps peu élevé des caractères, permet.
Les illustrations encadrées
Comme nous l'avons vu dans l'analyse du rapport image-texte, certaines images
sont encadrées : ces images encadrées ont toutes, ici, les mêmes dimensions
de 80 sur 40 mm environ. Ces dimensions sont sûrement dues à une réduction
établie par le maquettiste afin que ces images puissent se situer exactement
dans la largeur de l'empagement lorsqu'elles se positionnent dans le sens
de la longueur.
Les images particulières
Certaines images font l'objet d'une mise en pages particulière. C'est le cas
par exemple de la représentation d'Alice grandissant dans le chapitre premier
: ici, le corps allongé d'Alice forme un bloc-image rectangulaire que le maquettiste
a réduit ou agrandi de façon à ce que sa hauteur soit celle de l'empagement.
Cette illustration est placée en fer-à-gauche, habillée à sa droite par le
texte. Exactement la même mise en pages est effectuée avec l'illustration
de l'allongement du cou d'Alice au chapitre trois.
Nous pouvons encore remarquer l'illustration du tribunal royal, devant lequel
claironne le Lapin, dont la particularité est d'avoir sa partie supérieure
droite recouverte par le texte de la chanson de la Tortue. Cet effet de composition
permet un enchaînement visuel de deux scènes, la Tortue fantaisie chantant
et soudain la trompette du Lapin sonnant.
Les poèmes et chansons
En ce qui concerne la présentation des poèmes et chansons, ils sont composés
en italique, de même corps que le texte courant, mais avec un retrait à gauche
de cinq à dix cadratins. Cette présentation fonctionnelle permet de démarquer
le récit des « histoires dans l'histoire » qu'il comporte.
Le discours de la Souris
Le discours de la Souris est ici encore représenté en « zigzag », comme dans
l'édition 1000 Soleils, mais d'une manière selon moi bien moins réussie. En
effet, si l'appuie du texte à gauche est très net, il ne l'est pas à droite
; en outre, le contour du « zigzag » est beaucoup trop carré, n'évoquant absolument
pas la souplesse d'une queue de souris. Enfin, le corps des caractères ne
diminue pas à la fin du discours, ce qui ne rend pas le texte complètement
illisible et ne produit pas l'effet vaporeux de l'édition 1000 Soleils. Ce
calligramme, inséré entre deux blocs de texte courant, n'est pas bien mis
en valeur. C'est d'autant plus étonnant que le livre est plus récent que celui
de la collection 1000 Soleils, et a donc dû bénéficier théoriquement d'une
technologie en matière de mise en pages qui aurait facilité sa présentation.
Pour en venir maintenant à la mise en pages générale du livre, nous allons voir comme précédemment comment sont situées globalement les images par rapport aux passages qu'elles illustrent, et quels sont les calculs statistiques que nous pouvons déduire de la composition effectuée. Il est important de rappeler que cette édition ne comporte que quatre chapitres, ce qui du point de vue de l'enchaînement des séquences fragmente beaucoup moins le récit que dans l'édition 1000 Soleils par exemple.
En premier lieu, la position des images dans le livre correspond toujours au texte qui les habille. Il n'y a donc pas grand chose à dire à ce sujet, si ce n'est que la taille de l'illustration lui permet parfois de se rapporter à tout un passage, comme par exemple limage de la Tortue fantaisie, qui ne représente pas une scène précise mais consiste simplement en un portrait de la Tortue pouvant être mis en rapport avec tout le texte qui l'habille à sa droite. Nous pouvons peut être également ajouter que ce respect méticuleux des positions des illustrations aux côtés du texte qu'elles accompagnent ne contraint jamais le lecteur à chercher l'image, et rend ainsi la lecture du texte moins vivante. Peut être a-t-on voulu simplement respecter la mise en page originale du manuscrit de Lewis Carroll (jallais dire Andy Warhol, ça sonne un peu pareil ).
Concernant les statistiques que nous pouvons déduire de la place des illustrations dans ce livre (soyons sérieux deux minutes), on décompte au sein du récit 10 pages sans illustrations contre 27 pages contenant une ou plusieurs images : le récit s'étalant sur 37 pages, il savère qu'environ 73 % des pages comportent une ou plusieurs illustrations. L'image est donc très présente, surtout si l'on sait que neuf des vingt-sept pages illustrées possèdent deux illustrations. Néanmoins, il faut savoir qu'aucune de ces images n'est réellement mise en valeur (jamais présentée en hors-texte, toujours réduite de façon à être directement habillée par le texte qu'elle illustre, etc.). L'image est donc loin dêtre un élément graphique porteur de cette édition, et nest très certainement présente quà titre indicatif (archives).
En bref, la dominante littéraire est de mise dans les deux éditions étudiés, et ce malgré une omniprésence de limage. Nous pouvons même insister en remarquant que l'édition « la Pléiade », dans laquelle les illustrations semblent plus importantes en regard des statistiques, est très franchement orientée vers un public plus attaché à l'aspect littéraire du texte, au vu de la taille très réduite des illustrations et de la place importante du texte dans l'empagement. Lillustration originelle du conte semble ici navoir de valeur quacadémique, valeur darchives. Le choix dutiliser ces illustrations (cette remarque vaut à la fois pour celles de Carroll que pour celles de Tenniel) na donc peut-être aucune valeur esthétique (quil sagisse de ces deux ouvrages ou dautres basés sur la même politique) : ce choix, outre lavantage économique quil suscite (ces illustrations sont libres de droit), confère ainsi un sens « authentique » à luvre de Carroll. Ce conservatisme éditorial soppose ainsi à la modernité du conte, à sa faculté intrasèque dêtre sans arrêt réinterprété par de jeunes illustrateurs
Par ailleurs, nous pouvons également nous interroger sur les raisons qui ont poussé Carroll a rediviser, lors de l'écriture d'Alice au pays des merveilles, le texte des aventures d'Alice sous terre en douze chapitres, et non plus en quatre. Cet acte ne semble pas avoir de rapports directs avec les illustrations, mais plutôt avec la mise en pages du récit. En effet, ce fractionnement du texte permet de créer des étapes de lecture nécessaires à l'enfant - auquel le texte est sensé s'adresser - qu'un long texte sans coupures fréquentes finirait par lasser. En outre, cette segmentation du texte a aussi pour fonction de séparer nettement les différentes découvertes d'Alice et les mondes variés auxquels elle accède successivement. Sans ce découpage matérialisé par ces douze débuts de chapitres, avec illustration lorsque l'environnement de la fillette est bouleversé, la rapidité et le caractère instantané des nouvelles rencontres d'Alice troublerait sans doute le lecteur, surtout l'enfant, dans sa lecture.
1
empagement : surface occupée par le texte (hauteur et largeur)
sans tenir compte des folios (numéros des pages) ; sa hauteur est appelée
hauteur de page et sa largeur justification
2
blanc de tête : blanc supérieur de la page
3
blanc de pied : blanc inférieur de la page
4
blanc de grand-fond : blanc situé du côté de la tranche du livre
5
blanc de petit-fond : blanc situé du côté du dos du livre
6
titre courant : mention qui se retrouve en tête de chacune des
pages dun ouvrage et qui est destinée à faciliter la consultation ou les
recherches
7
du nom du grand quotidien anglais qui fut son premier illustrateur
8
d'après l'illustration comprise dans d'autres éditions du conte illustrées
par Tenniel
9
D'un point de vue juridique, il semblerait que l'éditeur soit ici allé
à l'encontre du respect de l'uvre ; néanmoins, n'ayant pas altéré péjorativement
l'image, et la modification n'étant que minime, il ne semble pas préjudiciable
du non-respect du droit moral de Tenniel.
10
Le nombre de pages avec illustrations ajouté au nombre de pages avec uniquement
du texte ne donne pas le nombre de pages total du récit puisque ce dernier
comprend quatre pages blanches.
11
ligature : en typographie, trait qui relie plusieurs lettres (ff,
fl, etc.), ou signe comportant plusieurs lettres ainsi liées